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COLLÉGIALES DU CEG-T 2024, NANTES !
A SITUATIONS EXCEPTIONNELLES, MESURES EXCEPTIONNELLES :
Le Conseil d’Administration du CEG-t :
* prolonge le tarif préférentiel d’inscription aux Collégiales jusqu’au 25 novembre 2023
* ET, donne la possibilité de ne participer qu’à l’Assemblée Générale, dimanche 21 janvier 2024, gratuitement, parce qu’il a besoin, maintenant, que nous soyons plus nombreux à participer activement à son fonctionnement.
Le Collège Européen de Gestalt-thérapie a besoin de nous, nous avons besoin de lui, dans la mesure où nous l’avons choisi.
Venez!
Lisons l’Encrier, prenons part, engageons-nous!! Le CEG-t est NOTRE Collège, nous pouvons nous y impliquer, nous devons nous y impliquer, si nous souhaitons qu’il continue d’exister.
Il s’agit d’une instance en mouvements, faites de toutes celles et ceux qui l’ont choisi. Le Collège évolue, avec et de celles et ceux qui le composent.
Je n’ai moi-même ni adhéré, ni participé pendant longtemps. Je peux comprendre, nous pouvons comprendre, ensemble. Parlons-en, regardons le pourquoi du comment, échangeons, tâchons de comprendre, activement, comment il est possible de nous ajuster, le Collège et nous, dés maintenant.
« Le délai pour s’inscrire aux Collégiales en bénéficiant du tarif préférentiel est prolongé jusqu’au 25 novembre 2023.
Par ailleurs, nous précisons et/ou vous rappelons que la possibilité de voter lors de l’Assemblée Générale est un droit de chaque adhérent à jour de ses cotisations. Aussi, si vous ne pouvez pas participer aux Collégiales, mais qu’il vous est possible de venir pour l’AG, donc seulement le dimanche 21 janvier 2024, il n’est pas nécessaire de payer le tarif de l’inscription aux Collégiales; dans ce cas, l’inscription est gratuite.
Toutefois, pour des raisons d’organisation, nous vous demandons de nous avertir de votre présence à l’AG et si vous souhaitez prendre le repas de midi, vous devez le réserver et régler 18 euros; nous vous remercions d’utiliser le bulletin d’inscription (cocher seulement les cases de participation à l’AG et au repas du dimanche midi/ indiquer 18 euros comme total à régler) et de nous le retourner avant le 5 janvier 2024. »
Le Conseil d’administration du CEG-t.
POUR S’INSCRIRE, C’EST ICI :
https://www.cegt.org/collegiales-assemblee-generale-2024…/
RÉCIT DE PSY 2
VOICI LE SECOND EXTRAIT DE MES NOTES DE THÉRAPEUTE
Retranscrits avec l’aimable autorisation de mes patients
Accueillir à bras ouverts, oreilles ouvertes, cœur ouvert, écouter et entendre, l’autre et soi-même parce que si soi m’aime pas l’autre non-plus apparemment.
Recueillir, regarder, confronter, exister, devenir foi, ne pas remplacer, être-là. Se co-naître.
S’attacher, pour se dé-tâcher. Redessiner les contours…
Ralentir. Apparaître. Tâtonner, vérifier, puis aller.
Du sommet de l’iceberg, vivre un puissant exil, descendre et dé-couvrir… une incertitude tranquille.
VIVRE ENSEMBLE
A l’occasion d’une autre, j’ai réinterrogé l’une de mes opinions, car à son occasion, nous étions alors deux à douter…
Quelle belle proposition quand vivre ensemble est intimement et librement choisi, quelle déconvenue quand Vivre Ensemble est injonction d’une cohabitation harmonieuse entre individus. Un bel accord conditionné à l’interdiction du dés-accord, la maîtrise de l’expression, des émotions, de l’expression des émotion, à la pacification prématurée du conflit, c’est à dire à son interdit.
Dans mon entendement, j’ai depuis longtemps le sentiment d’être rejetable car différente, dans le sens où il m’est difficile de vivre avec / vivre ensemble en permanence. Je suis hypersensible, « empathique » ou plutôt émotive et très concernée. J’ai besoin d’être seule plus souvent que la moyenne affichée, pour me recentrer sur moi et agir au mieux de mes capacités. Avec le temps, j’ai commencé puis continué à me défendre de cette étrangeté, en réalisant que ce trait d’ antilibéralisme aux accents de vieux communisme agressif, m’assujettissait (paradoxalement) en une position d’individu-désirant-coupable. Oui, j’ai besoin de solitude. Récurrente et déroutante confusion entre solitude et isolement. Au fur et à mesure, j’ai questionné la radicalité de diverses positions précises et fermées, y compris en moi.
Je me sens depuis longtemps textuellement « divisée », séparée en deux au niveau du ventre. J’ai également d’autres signes distinctifs d’une sorte de pathologie de la globalité: préférence pour les « mi »-saisons, plus apaisantes que l’été et l’hiver, très critique à l’égard de la mondialisation, me révélant conservatrice en ce qui concerne le « vieux monde », son architecture, sa Nature (questionnement récurrent au sujet des invasives, par exemple), étant plutôt entière dans mon tempérament, capable d’autant de souffrance et de haine, que de bonheur, d’amour, etc.
J’ai questionné ce « OU » (vivre ensemble ou séparément, yin ou yang, homme, femme, etc…) en ayant constaté, au bout de plusieurs années à fonctionner ainsi, que cela n’était pas efficace pour accéder à un bien-être durable. Je réalise, en écrivant, qu’il y a un domaine dans lequel je me suis toujours trouvée au milieu: les études. Comme si j’avais toujours incarné sans le savoir le chemin plus important que la destination, je m’en sortais toujours avec des résultats satisfaisants mais bof.
Bref. La Gestalt-thérapie m’a alors proposé le « ET ». Je dis bien « proposé », car j’ai eu cette perturbante possibilité de choisir entre mon option habituelle et cette nouveauté. Quelle horreur pour une indécise comme moi. Mais la Gestalt-thérapie, mes Gestalt-thérapeutes, mes… choix de thérapeutes, de formateurs, de pairs, n’ont eu de cesse de rester dans la proposition et de veiller, patiemment, à ce que j’apprenne à choisir. C’est un travail en cours et je suppose que ça le restera. C’est un chemin, le mien et, comme le prouve mon passé scolaire, c’est bien lui que je préfère au résultat. Ou plutôt : je choisis de prendre soin du chemin qui aura une « fin », dont je suis consciente sans en être inquiétée. Il s’agit pour moi de vivre au présent, de regarder, chérir et panser mon passé et poser tranquillement un pied en avant.
En ce qui concerne, donc, vivre ensemble ou séparément, j’observe que : je ne vis pas seule puisqu’avec moi-même ; je vis seule dans le sens sociétal de la chose, ce qui, au fond, m’intéresse sans me soucier ; je peux, si je le souhaite, m’accompagner d’êtres vivants – et parfois même d’êtres humains – avec lesquels échanger, évoluer, construire, déconstruire, rêver. Mon ou est donc un et.
Déconstruire ma version du vivre avec, mon passé sans cesse actualisé du vivre avec, m’apprend à apprécier de mieux en mieux de vivre sans. Et inversement.
Questionner mes envies et mes besoins m’apprend à les distinguer, les sélectionner et raccourcir sérieusement la liste, ce qui me permet (derechef) de continuer à approcher l’un de mes besoins fondamentaux : laisser sur cette planète une empreinte la plus légère possible ; et l’exercice précédent, de laisser quand-même une empreinte.
Tout se tient. J’existe en tant qu’individu dans l’ensemble de la diversité des individus qui existent.
« Je ne sais pas quoi faire ? J’ai peur de vivre seule, j’ai peur qu’il me quitte ou de le quitter… parce que j’ai peur de vivre seule. Je sais, c’est égoïste. Mais je deviens quoi si je suis seule ? Une célibataire au milieu de sa vie, qui en a gâché une bonne partie en étant accompagnée et gâchera certainement le reste parce qu’elle sera seule ?! Ça sert à quoi ? Ça n’a pas de sens. »
« De quoi avez-vous besoin ? Comment puis-je vous aider ? »
« Je n’sais pas. »
Silence.
Émotion.
Présence.
Larmes.
Soutien.*
Bienvenue en thérapie.
* cet extrait est créé, il n’est pas en lien avec l’un-e de mes patient-e-s.
RÉCIT DE PSY 1
VOICI LE PREMIER EXTRAIT DE MES NOTES DE THÉRAPEUTE
Retranscrits avec l’aimable autorisation de mes patients.
Cet homme m’émeut, me touche, me parle directement oui il s’adresse à moi, se confie, se dévoile, s’émeut avec moi, devant moi, se montre fragile, perdu, triste, parfois… à en mourir. Cet homme participe à me réconcilier avec le masculin, son image dévoyée. J’avais, au fond, la certitude que l’homme fort sur du papier glacé était une imposture ; je le sais, je sais que je le sais, mais les vécus ont la vie dure et les croyances viennent les voiler.
Je vous soutiendrai aussi longtemps que nécessaire et que vous me le permettrez. Ensemble, nous ne trouverons pas de sens, nous le chercherons, ce sera peut-être là notre secret.
Merci pour l’émotion par deux fois partagée, merci de m’entendre, de me faire confiance ; qui pourrais-je bien être pour ne pas m’apercevoir, ni mettre en avant les nombreuses qualités qui font de vous celui que je connais.
Avancer main dans la main avec la finitude, non comme une fin en soi mais comme nouveau prélude.
Virer les papiers, les trier, les brûler, ne plus jeter l’opprobre sur le torchon usé.
Je vous rencontre avec plaisir et petit à petit, je grandis avec vous et pour cela, merci.
Commentaires desactivés.
MERCI
Pour votre qualité de présence, votre humanité, vos partages, vos tentatives, vos échecs, vos avancées, en terrains minés, ombragés, insécures, joyeux, brumeux, essentiels, précieux.
Merci pour votre engagement, envers vous-même, envers moi, envers la possible transformation de vos craintes, de vos souffrances, en ouverture à votre monde et au monde entier.
Merci de me faire confiance, de croire en vous, au fond, tout au fond parfois…
Merci de donner tout son sens à mon être-thérapeute.
Je suis fière de vous accueillir et de vous accompagner. Et émue, chaque fois, de vous quitter.
Bravo. Merci. Infiniment.