Gestalt-thérapie Sud Bretagne


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GESTALT-THÉRAPIE SUD BRETAGNE AU SALON RESPIRE LA VIE !

 Retrouvez-moi pendant 3 jours pour échanger, découvrir, faire connaissance !

« C’est quoi la… Gestalt… thérapie ? »
« Moi je ne comprends pas trop à quoi ça sert d’aller voir un psy. »
« C’est quoi, votre parcours ? Pourquoi êtes-vous devenue Gestalt-thérapeute ? »
« Vous travaillez où ? Et combien ça coûte ? »
« J’aimerais qu’on fasse quelque chose pour notre couple mais je ne sais pas trop comment lui en parler. Je suis presque sûre qu’il refusera. Qu’est-ce que je peux faire ? »
« Mais… il faut être un peu fou, non, pour avoir besoin d’une psychothérapie ? »
« J’aimerais bien faire un travail sur moi mais je n’ai pas envie d’être encore assis, de parler, de réfléchir… J’aimerais bien respirer, bouger aussi, prendre l’air. C’est possible ? »
« Financièrement, c’est compliqué… je ne crois pas que je puisse faire une psychothérapie. Pourtant je suis sûre que ça me ferait du bien. »

Venez me poser toutes vos questions, partager vos doutes, vos besoins, vos sentiments, vos impressions, vos expériences !
Sans réponse à tout, je serai présente.

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VIVRE ENSEMBLE

A l’occasion d’une autre, j’ai réinterrogé l’une de mes opinions, car à son occasion, nous étions alors deux à douter…

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Golconde _ René Magritte _ Musée Magritte, Bruxelles

Quelle belle proposition quand vivre ensemble est intimement et librement choisi, quelle déconvenue quand Vivre Ensemble est injonction d’une cohabitation harmonieuse entre individus. Un bel accord conditionné à l’interdiction du dés-accord, la maîtrise de l’expression, des émotions, de l’expression des émotion, à la pacification prématurée du conflit, c’est à dire à son interdit.

 

    Dans mon entendement, j’ai depuis longtemps le sentiment d’être rejetable car différente, dans le sens où il m’est difficile de vivre avec / vivre ensemble en permanence. Je suis hypersensible, « empathique » ou plutôt émotive et très concernée. J’ai besoin d’être seule plus souvent que la moyenne affichée, pour me recentrer sur moi et agir au mieux de mes capacités. Avec le temps, j’ai commencé puis continué à me défendre de cette étrangeté, en réalisant que ce trait d’ antilibéralisme aux accents de vieux communisme agressif, m’assujettissait (paradoxalement) en une position d’individu-désirant-coupable. Oui, j’ai besoin de solitude. Récurrente et déroutante confusion entre solitude et isolement. Au fur et à mesure, j’ai questionné la radicalité de diverses positions précises et fermées, y compris en moi.

Je me sens depuis longtemps textuellement « divisée », séparée en deux au niveau du ventre. J’ai également d’autres signes distinctifs d’une sorte de pathologie de la globalité: préférence pour les « mi »-saisons, plus apaisantes que l’été et l’hiver, très critique à l’égard de la mondialisation, me révélant conservatrice en ce qui concerne le « vieux monde », son architecture, sa Nature (questionnement récurrent au sujet des invasives, par exemple), étant plutôt entière dans mon tempérament, capable d’autant de souffrance et de haine, que de bonheur, d’amour, etc.

J’ai questionné ce « OU » (vivre ensemble ou séparément, yin ou yang, homme, femme, etc…) en ayant constaté, au bout de plusieurs années à fonctionner ainsi, que cela n’était pas efficace pour accéder à un bien-être durable. Je réalise, en écrivant, qu’il y a un domaine dans lequel je me suis toujours trouvée au milieu: les études. Comme si j’avais toujours incarné sans le savoir le chemin plus important que la destination, je m’en sortais toujours avec des résultats satisfaisants mais bof.

Bref. La Gestalt-thérapie m’a alors proposé le « ET ». Je dis bien « proposé », car j’ai eu cette perturbante possibilité de choisir entre mon option habituelle et cette nouveauté. Quelle horreur pour une indécise comme moi. Mais la Gestalt-thérapie, mes Gestalt-thérapeutes, mes… choix de thérapeutes, de formateurs, de pairs, n’ont eu de cesse de rester dans la proposition et de veiller, patiemment, à ce que j’apprenne à choisir. C’est un travail en cours et je suppose que ça le restera. C’est un chemin, le mien et, comme le prouve mon passé scolaire, c’est bien lui que je préfère au résultat. Ou plutôt : je choisis de prendre soin du chemin qui aura une « fin », dont je suis consciente sans en être inquiétée. Il s’agit pour moi de vivre au présent, de regarder, chérir et panser mon passé et poser tranquillement un pied en avant.

 

    En ce qui concerne, donc, vivre ensemble ou séparément, j’observe que : je ne vis pas seule puisqu’avec moi-même ; je vis seule dans le sens sociétal de la chose, ce qui, au fond, m’intéresse sans me soucier ; je peux, si je le souhaite, m’accompagner d’êtres vivants – et parfois même d’êtres humains – avec lesquels échanger, évoluer, construire, déconstruire, rêver. Mon ou est donc un et.

Déconstruire ma version du vivre avec, mon passé sans cesse actualisé du vivre avec, m’apprend à apprécier de mieux en mieux de vivre sans. Et inversement.

Questionner mes envies et mes besoins m’apprend à les distinguer, les sélectionner et raccourcir sérieusement la liste, ce qui me permet (derechef) de continuer à approcher l’un de mes besoins fondamentaux : laisser sur cette planète une empreinte la plus légère possible ; et l’exercice précédent, de laisser quand-même une empreinte.

Tout se tient. J’existe en tant qu’individu dans l’ensemble de la diversité des individus qui existent.

 

 

« Je ne sais pas quoi faire ? J’ai peur de vivre seule, j’ai peur qu’il me quitte ou de le quitter… parce que j’ai peur de vivre seule. Je sais, c’est égoïste. Mais je deviens quoi si je suis seule ? Une célibataire au milieu de sa vie, qui en a gâché une bonne partie en étant accompagnée et gâchera certainement le reste parce qu’elle sera seule ?! Ça sert à quoi ? Ça n’a pas de sens. »
« De quoi avez-vous besoin ? Comment puis-je vous aider ? »
« Je n’sais pas. »
Silence.
Émotion.
Présence.
Larmes.
Soutien.*

Bienvenue en thérapie.

* cet extrait est créé, il n’est pas en lien avec l’un-e de mes patient-e-s.


RÉCIT DE PSY 1

VOICI LE PREMIER EXTRAIT DE MES NOTES DE THÉRAPEUTE

Retranscrits avec l’aimable autorisation de mes patients.

let it go _ Les Belles Fleurs _ Pinterest

Cet homme m’émeut, me touche, me parle directement oui il s’adresse à moi, se confie, se dévoile, s’émeut avec moi, devant moi, se montre fragile, perdu, triste, parfois… à en mourir. Cet homme participe à me réconcilier avec le masculin, son image dévoyée. J’avais, au fond, la certitude que l’homme fort sur du papier glacé était une imposture ; je le sais, je sais que je le sais, mais les vécus ont la vie dure et les croyances viennent les voiler.

Je vous soutiendrai aussi longtemps que nécessaire et que vous me le permettrez. Ensemble, nous ne trouverons pas de sens, nous le chercherons, ce sera peut-être là notre secret.

Merci pour l’émotion par deux fois partagée, merci de m’entendre, de me faire confiance ; qui pourrais-je bien être pour ne pas m’apercevoir, ni mettre en avant les nombreuses qualités qui font de vous celui que je connais.

Avancer main dans la main avec la finitude, non comme une fin en soi mais comme nouveau prélude.
Virer les papiers, les trier, les brûler, ne plus jeter l’opprobre sur le torchon usé.
Je vous rencontre avec plaisir et petit à petit, je grandis avec vous et pour cela, merci.


HEUREUX ?

J’ai connu… la tendresse d’une mère, l’insouciance de l’enfance, la spontanéité, les mots justes, le silence, des sourires sans pourquoi, la joie d’être là, le repos sans sommeil, la confiance …
J’ai connu l’amitié dans le creux d’une seule main. J’ai connu l’amour, je le croise toujours.
J’ai connu le plaisir, le vent qui caresse, la chaleur qui éveille, la foudre qui renverse…
la satisfaction…
l’évidence.

Suis-je heureux?

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DÉFAUTS & QUALITÉS

- « Il a beaucoup de qualités »…
Et peu de défauts ? Est-il alors plus fréquentable que d’autres, peut-être ?

- « Ce défaut, chez elle, est insupportable. »
Réellement insupportable ? Ou ce défaut peut-il faire partie de l’ensemble de ses autres qualités ?
 

Une qualité est devenue un trait positif et un défaut, négatif. La première est à souligner quand le second est critiquable.
Et si nous envisagions différemment l’un et l’autre ?

 
- La qualité d’un bois va nous le faire choisir pour la construction d’une maison ; nous ne dévaluerons pas pour autant un autre bois, utile à un autre usage.

- Le nœud d’une planche de bois pourra ne pas convenir à la construction de cette maison ; nous pourrions lui trouver une place de choix pour mettre en avant ce nœud dont la forme nous plaît.

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Quelles qualités sont à valoriser, précisément ? Et quels défauts sont à bannir ou corriger ?
 
Il arrive que ma qualité de thérapeute envahisse mon espace privé, un instant, de façon inappropriée, et que je me mette à analyser ce qu’il serait préférable de laisser couler, par exemple.
Est-ce que cela fait de ma qualité un défaut ?
A l’origine de mon métier, il y a ma qualité humaine, avec tout ce qu’elle comporte, qui a fait de moi la thérapeute que je suis. Et dans ce que comporte mon humanité, il y a ce que l’on appelle communément des « défauts ».
 
Ce qui fait que qualités et défauts sont de la même famille, c’est qu’il s’agit de spécificités, de singularités.

Et ce qui fait qu’une singularité peut se distinguer comme défaut ou qualité, se situe dans notre relation à l’autre.

Cet autre, c’est un autre être humain que je croise dans ma vie et avec lequel j’ai une relation, amicale, familiale, amoureuse, professionnelle, passagère, etc. Et cet autre, c’est également celle/celui que je refuse de voir, ou que je ne vois simplement pas encore en moi. Il peut par exemple s’agir d’une part sombre et douloureuse enfouie en nous, ou d’une créativité bafouée, sabotée.

 
- Alors : cette personne a-t’elle beaucoup de qualités ? Ou bien… sa façon d’agir, ses propos, ses singularités, que nous appelons alors « qualités », nous correspondent ou nous plaisent particulièrement, à cet instant, dans cette relation ? Et qu’est-ce que cela dit de nous ? Envions-nous ces qualités-là ? Refusons-nous de voir en cette relation-là ce qui ne nous convient pas ?…

- Quant à cette autre personne : le défaut que nous lui trouvons est-il insupportable en soi, condamnable ? Ou insupportable pour nous, à cet instant, dans la relation que nous vivons avec elle ? Et avons-nous à « supporter » quoi que ce soit ? Ou pouvons-nous nous ajuster, peut-être, l’un à l’autre ?…

 
Nos « imperfections » participent à faire de nous ce que nous sommes, toute nuance gardée. S’il est bon de reconnaître en nous les qualités heureuses que nous possédons, il l’est également de reconnaître ce qui, comme en chacun-e, peut malmener notre propre humanité et nos relations.


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Les Jardins de Kergouar, lieu-dit les prés de Kergouar, 56190 Le Guerno

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89 avenue du président Édouard Herriot, 56000 VANNES

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