Gestalt-thérapie Sud Bretagne


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SALUT NOUVEAU SOLEIL

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Pour certains, l’hiver commence à telle date calendaire de l’année civile. C’est écrit, décidé, irréfutable. Pour d’autres, l’hiver débute quand il commence à faire froid. C’est physique, évident, indéniable. Pour d’autres encore, il se situe entre début novembre et la mi-janvier, c’est la saison de la peur, des reins et de l’eau. C’est sensible, atypique et variable.

J’en passe, sans doute, mais l’essentiel est dit : chacun, à sa porte, voit ce qu’il souhaite, hiver compris.

 

    Et… au beau milieu de ces variations, il y a une date, LA date _ marge de manœuvre comprise, c’est la Nature, pas une horloge suisse, d’autant que la seule chose qui ne change pas est que tout change… _ UNE date, donc, soumise à l’évolution de l’axe de rotation terrestre par rapport à la goutte d’eau qui fait déborder l’vase, en gros, une date pouvant évoluer à un ou deux jours près, ici ou là, selon.

Bref !. CETTE date, c’est le 21 décembre. C’est LA date calendaire, LE moment de l’année autour duquel nous commençons, nous les boréaux, à oublier que l’été précédent, nous avions « trop » chaud et, pour finir, LA date autour de laquelle, connexes à l’émotion de peur, les reins gouvernent l’eau dans le corps, à moins que ce soit le contraire. Le 21 décembre, dans l’hémisphère Nord : c’est le solstice d’hiver.

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« De quoi parle-t’on, là où il fait chaud ? » Et bien c’est la même date, c’est également un solstice, mais en été. Je schématise bien sûr.
 
« Mais ?!… ils font quand-même Noël en Australie ?!! »

« Ouh lààà, oui !!, je confirme ! Ils font Noël !… Oui oui !… » Noël est fêté en certains pays austraux, là où il fait chaud quand il fait froid chez nous _ et inversement _.

« Mais ?!…  Noël se fête quand il neige ! (Ça, ça se discute, donc, bon …) le père Noël est habillé pour braver des températures en-dessous de zéro, on réveillonne autour de feux de cheminée, … on a froid !!! »

« Eh oui. Eh ben oui. Et donc… pourquoi ces différences ? Parce que le Noël austral a pour origine… le catholicisme. … Et non : Noël n’est ni uniquement, ni originellement une fête catholique. »

 

    Alors c’est quoi, Noël ?

    Et bien c’est à la fois une fête païenne, antique, populaire et religieuse.

Ce sont les traditions de Yule des pays nordiques, du culte perse de Mithra et des Saturnales romaines ; ce sont les sapins plantés devant les habitats nordiques, car ils représentaient la persistance de la vie ; c’est une bûche à brûler du solstice à l’épiphanie, pendant laquelle un esclave était roi ; c’est une période pendant laquelle sont allumées huit bougies sur une durée de huit jours ; c’est une transition dans le cycle luni-solaire, le rallongement des jours, le retour de la lumière, de l’abondance des cultures …

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    « Noël », ce sont trois évènements païens autour de notre fameux 21 décembre :

* en premier lieu l’Avent et sa couronne de verdure enflammée, transformé en avènement d’un Christ rédempteur,

* ensuite la fête des rois donc, ou épiphanie, pendant laquelle tout le monde partageait cette galette ronde et dorée comme le soleil ; fête transformée, cette fois, en célébration de l’apparition du Christ,

* enfin, la fête des Chandelles, autrement dit des lumières, marquant pour de bon le retour du soleil que l’on retrouve ici dans la forme des crêpes, l’arrivée du printemps, printemps assimilé à Jésus, alors présenté au Temple.

 

Noël est ce que l’on choisit que ce soit.

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    Ce qui semble commun à tout cela, c’est cette dichotomie entre la lumière et l’ombre, assimilée de tous temps et par tous à la vie et à la mort, au bien et au mal. De fait, la peur est l’émotion principale de l’hiver, et le solstice : leur apogée. Les fêtes de Noël, c’est aussi notre union, ré-union, en présence ou en conscience, autour du feu, de la chaleur, de la vie ; ce sont les nuits les plus longues et l’énergie la plus basse, invitant à ralentir nos activités liées à l’extérieur et à nous recentrer ; c’est le recommencement des journées qui s’allongent, du soleil qui apparaît, de l’énergie qui s’éveille ; c’est un moment de fête, quelle que soit son allure, une tradition humaine célébrant la Nature.

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    Il se pourrait qu’aujourd’hui, l’hémisphère sud ait obtenu un Noël en juillet. Le père Noël japonais (je ne plaisante même pas) en aurait même réclamé deux : l’un en décembre, l’autre en juillet. Là, il n’est plus question d’emprunt, de religion, d’arrangements plus ou moins douteux avec les origines, mais bien de pure et simple… consommation. Soit. C’est une version du monde, aujourd’hui.

Pour ma part, j’ai envie d’allumer 8 bougies, du 24 au 31 décembre, un feu de bois dans le jardin si cheminée je n’ai pas, d’offrir quelques présents, pour mon propre plaisir et vivre pleinement chaque étape de l’avant, du pendant, de l’avenir.

Mon engagement ? Ma « résolution » ?

Prendre soin de tout, à commencer par moi.

J’ai triché. J’ai déjà commencé.

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Je vous souhaite de somptueuses célébrations du retour du soleil, de la levée de l’ombre. Douce fin d’hivernation et bon réveil à tous.

Strålande Yul

 

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Image de prévisualisation YouTube

Source: Sébastien Beaucourt, Fêtes et traditions, Le Point Hors-Série, Novembre 2016
https://www.lecielenquestions.fr/post/les-fetes-paiennes-du-solstice-hiver

 


LA PAIX DU MONDE SAUVAGE

où l’anxiété peut trouver un espace d’expression et de résolution.
« When despair for the world grows in me0
and I wake in the night at the least sound
in fear of what my life and my children’s lives may be,
I go and lie down where the wood drake
rests in his beauty of the water, and the great heron feeds.
I come into the peace of wild things
who do not tax their lives with forethought
of grief. I come into the presence of still water.
And I feel above me the day-blind stars
waiting with their light. For a time
I rest in the grace of the world, and am free. »
The Peace Of Wild Things, Wendell Berry

MERCI

Pour votre qualité de présence, votre humanité, vos partages, vos tentatives, vos échecs, vos avancées, en terrains minés, ombragés, insécures, joyeux, brumeux, essentiels, précieux.

Merci pour votre engagement, envers vous-même, envers moi, envers la possible transformation de vos craintes, de vos souffrances, en ouverture à votre monde et au monde entier.

Merci de me faire confiance, de croire en vous, au fond, tout au fond parfois…

Merci de donner tout son sens à mon être-thérapeute.

Je suis fière de vous accueillir et de vous accompagner. Et émue, chaque fois, de vous quitter.

Bravo. Merci. Infiniment.

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VIVRE L’HIVER

Du sens de l’hiver…

*Nom latin hibernum « hiver » : saison la plus froide de nos quatre saisons et symbole de tristesse, de vieillesse et de mort

*Verbe latin hibernare « hiberner » : entrer dans un état d’engourdissement protégeant du froid hivernal et sens figuré d‘inaction, passivité

*Même racine hibernare « hiverner » : passer la mauvaise saison à l’abri : préserver ses forces en attendant tranquillement le retour du soleil.

HEUREUX SOLSTICE D'HIVER

HEUREUX SOLSTICE D’HIVER


QUOI? QUI? POUR QUI? POUR QUOI? ETC.

Quelle est votre approche?

Je travaille avec la Gestalt-thérapie comme savoir-faire et savoir-être thérapeutiques. Tous deux sont basés sur une philosophie humaniste, en cohérence avec une mise en pratique faisant la part belle à l’autonomie, le libre arbitre, le respect.

Comme m’invite à le penser la traduction du mot allemand « Gestalt », La Gestalt-thérapie est selon moi, « fondamentalement, la thérapie de la forme, de celle que nous prenons dans le monde. »

Ma façon de travailler est également empreinte de ma pratique du Taichi Chuan et du Qi Gong depuis plus de 10 ans, et de mon amour pour la Nature et le végétal.

Pour quels problèmes, gênes ou troubles êtes-vous consultée ?

La Gestalt-thérapie s’adresse à toute personne qui souffre ou se questionne.

Elle est une psychothérapie holistique. C’est à dire qu’elle utilise la théorie, la clinique et les mises en pratiques qui lui sont propres, pour considérer la personne dans la globalité de son expérience, au moment où celle-ci entreprend une thérapie.

Dans ma pratique, je considère chaque situation, chaque mot, chaque ressenti ou chaque silence…etc, comme faisant partie d’un tout, dans lequel je m’inclue, puisque faisant partie de votre environnement durant notre travail. Souvent, il est question de réunifier ce « tout », quitte à le déconstruire tout d’abord, dans la sécurité de la relation de confiance établie au fil des séances.

Ainsi, je ne suis capable de vous accueillir qu’avec tout ce qui fait de vous qui vous êtes au moment où venez me voir: solitude, tristesse, colère, incompréhension, ainsi que joies, passions, souvenirs heureux, projet de vie… etc.

Quels bénéfices pour vos patients ?

  • Du sens à ce qui n’en a pas ou plus
  • De l’apaisement dans les relations
  • Une plus juste considération pour soi-même
  • Des choix
  • L’amélioration d’autres maux, que l’on met à côté, les « C’est rien! », « J’ai les jambes sciées », « J’en ai plein le dos! », ou « ça va passer »…
  • etc…

Profil de la thérapeute sur Resalib.fr

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CHOISIR

Des origines de l’automne…

*Verbe latin augere « croître »

*Ancien français gain, équivalent au temps de la récolte

*Sens figuré de déclin

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PRENDRE FORME

LA GESTALT-THÉRAPIE :
Une thérapie relationnelle, dans le sens d’une thérapie de notre manière d’être en relation.
Plus précisément, une thérapie du contacter, car mettant l’un de ses principaux focus sur notre façon d’entrer et d’être en contact.
Fondamentalement, la thérapie de la forme, de celle que nous prenons dans le monde.
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Valérie Le Saux, artiste peintre

CONTACTER AUJOURD’HUI.

Cet article a été écrit en 1996… (c’est moi qui souligne)

Bien qu’on puisse objecter que notre mode de vie social ressemble plus à une prison qu’à un contexte de dialogue et de liberté, il n’y a pour nous aucune raison de ne pas insister sur le fait que toute prison n’est en réalité prison que lorsqu’on la voit telle dans notre perception, sans découvrir l’espace de liberté qu’elle héberge. Si cela aussi paraît une utopie, les nombreuses affirmations extraordinaires de la liberté humaine in extremis, dont la littérature des camps de concentration de notre siècle porte le témoignage, pourront plaider pour sa vérité.

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Quelle place y a t’il pour le contact face aux expériences dramatiques d’un monde de tous les jours qui s’avère souvent violent ou indifférent, d’une politique qui restreint le champ de la démocratie et du dialogue à un spectacle, à une fabrique d’ « agirs communicationnels » sans cesse plus menacée par l’intrusion cruelle de la circulation économique? De ce point de vue, le contact peut paraître un rêve utopique, un modèle de rencontre dont le rythme ne peut plus être conservé à une époque de frénésie mercantile et de consommation sans cesse accrue. Pourtant, c’est bien précisément dans un tel contexte que la Gestalt-thérapie, avec courage et humilité, maintient sa foi dans le pouvoir curatif de ce qui existe « ici et maintenant », dans l’opportunité de la reconstruction de points de rencontre à partir de la fragilité des mots et des corps des hommes et des femmes qui vivent chaque jour le risque concret du da-sein (être-le-là).« 

Du « Malaise dans la civilisation » à l’ajustement créateur, Margherita Spagnuolo-Lobb, Giovanni Salonia et Antonio Sichera, in Liens précoces, liens actuels, les pathologies limites, Cahiers de Gestalt-Thérapie, éd. Collège de Gestalt-thérapie, 1999

Merci à nos patient-e-s.


EX-SISTERE

« Je crois que le travail que j’effectue est un travail politique. Quand j’œuvre avec les gens pour qu’ils pensent d’une manière autonome et s’extraient de la confluence avec la majorité, il s’agit d’un travail politique. Et cela a de l’influence, même si nous ne pouvons travailler qu’avec un nombre limité de personnes. »

laura_perls_stephan_lert.frLaura Posner Perls


« NARCISSE » JMD

 

C’est le drame d’un amour vain qui même s’il a été entendu, n’a pu être ni reconnu, ni accepté. {…}

Ainsi est l’histoire de Narcisse.

 

Narcisse, né des eaux violentes du non-désir mourut d’une eau pure et calme qui fut l’objet de transgression de l’interdit.

Il mourut de n’avoir jamais pu faire un avec sa propre image et d’avoir toujours rejeté la possible naissance d’un attrait-désir installant la reliance là où il n’y avait qu’isolement et division.

Nous pouvons reconnaître dans cette histoire toutes les caractéristiques que nous attribuons généralement à tous ceux que nous affublons de l’étiquette de « troubles narcissiques » depuis les « simples narcissiques » proches de la névrose jusqu’aux déroutants et éprouvants « borderline » qui nous donnent parfois l’impression d’avoir un pied dans la psychose.

Le mythe met en évidence la nature de cette blessure profonde dont on ne se remet jamais et qui entretient la souffrance de la blessure par cette dramatique impossibilité à créer des liens, ou à les entretenir.

Voici quelques composants de cette blessure {je ne les ai pas tous notés, se référer à Narcisse, de Jean-Marie Delacroix} :

- L’empreint indélébile d’un contexte marqué par la toute-puissance du maternel et du féminin et par l’absence de père,

- La difficulté à s’insérer dans le quotidien et à accepter le corps comme espace intermédiaire entre soi et l’autre,

- L’ambivalence constante dans les sentiments, et la confusion des sentiments,

- Le clivage entre l’intérieur et l’extérieur, le masculin et le féminin, le bon et le mauvais,

- « Aimer » une hypothétique image de soi-même au lieu de s’aimer soi-même,

- L’isolement et la solitude,

- La difficulté à établir une relation amoureuse durable, dans la continuité,

- Le sentiment de ne pas s’appartenir, de n’appartenir à personne, de n’être personne,

- Le sentiment de s’autodétruire, d’entretenir son échec et parfois d’être « manipulé » par une force extérieure qui nous échappe,

- Le sentiment de ne pouvoir vivre qu’en pointillés, dans la distance, en se méfiant de l’autre.

 

Ainsi les « narcissiques » deviennent des écorchés vifs, pris dans un douloureux dilemme: ce qu’ils souhaitent le plus, à savoir une relation d’amour, est en même temps ce qui leur fait le plus peur. Et quand ils font un pas en avant, ils en font deux en arrière. Ils vivent ainsi constamment dans le manque, le vide, la solitude et la souffrance d’une vie qui n’a pas de sens.

 

Narcisse, Jean-Marie Delacroix, in. Liens précoces, liens actuels, les pathologies limites, Cahiers de Gestalt-thérapie n°6, éd. L’Exprimerie, 1999

image tirée du site ecobalade.fr


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