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Liste des articles dans la catégorie esthétique.
RÉCIT DE PSY 2
VOICI LE SECOND EXTRAIT DE MES NOTES DE THÉRAPEUTE
Retranscrits avec l’aimable autorisation de mes patients
Accueillir à bras ouverts, oreilles ouvertes, cœur ouvert, écouter et entendre, l’autre et soi-même parce que si soi m’aime pas l’autre non-plus apparemment.
Recueillir, regarder, confronter, exister, devenir foi, ne pas remplacer, être-là. Se co-naître.
S’attacher, pour se dé-tâcher. Redessiner les contours…
Ralentir. Apparaître. Tâtonner, vérifier, puis aller.
Du sommet de l’iceberg, vivre un puissant exil, descendre et dé-couvrir… une incertitude tranquille.
AU SORTIR DE L’HIVER
Au sortir de l’hiver, nous nous apprêtons, début février, à sortir de terre.
Nous nous sommes protégés, nous avons hiverné, affrontant bien souvent un rythme inadapté.
De l’eau à la terre, nous nous sommes recentrés, entre liquéfaction et l’intersaison.
De l’hiver au printemps, qui sous peu va éclore, je dormirais bien quelques instants encore…
Mais le soleil se lève et moi je m’émerveille et je remets du sens sur ce qui s’effondrait.
La terre harmonise, est mère des éléments et je suis bien heureuse d’être de ses enfants.
SALON RESPIRE LA VIE VANNES 2023
Sortez vos agendas !
Le Salon RESPIRE LA VIE « Bio, Bien-être et Habitat sain », se tiendra à VANNES, PARC DES EXPOSITIONS, du vendredi 7 au dimanche 9 AVRIL 2023.
J’y serai présente dans le secteur « Développement personnel, Médecines douces, Thérapeutes, Formations & Massages » afin de répondre à vos questions, de discuter avec vous et d’accueillir vos souhaits et besoins de soutien professionnel. Il ne s’agira pas de pratiquer une psychothérapie « sauvage » dans l’enceinte du salon, mais bien d’échanger un instant à quelques minutes, avec la possibilité d’envisager une nouvelle prise de contact par la suite.
Formée à l’Institut Français de Gestalt-thérapie (IFGT) ainsi qu’ à l’École du Couple, je suis régulièrement formée et supervisée. Adhérente au Collège de Gestalt-Thérapie (CEGT), je respecte sa charte éthique et son code de déontologie, ainsi que celui du Syndicat National des Praticiens en Psychothérapie relationnelle et Psychanalyse (SNPPSY).
Le réseau Zen & Bio, organisateur du salon, respecte, pour sa part, une Charte de sélection des exposants correspondant suffisamment à mes valeurs pour m’avoir fait décider d’y participer. En voici deux extraits :
« Le Réseau Zen & Bio met en place une charte de sélection rigoureuse avec la garantie d’une éthique pour les visiteurs, de produis bio, naturel et des services de qualité.
Le comité de sélection s’assure que les critères soient respectés pour tous les produits et services présentés, dans le respect d’une démarche environnementale. […] Les thérapeutes sur le salon nous fournissent leurs diplômes, certificats et CV relatant leur expérience et nombre d’années réalisées en tant que praticien. Seuls les thérapeutes ayant des formations professionnalisantes et sérieuses sont acceptés. »
SALUT NOUVEAU SOLEIL
Pour certains, l’hiver commence à telle date calendaire de l’année civile. C’est écrit, décidé, irréfutable. Pour d’autres, l’hiver débute quand il commence à faire froid. C’est physique, évident, indéniable. Pour d’autres encore, il se situe entre début novembre et la mi-janvier, c’est la saison de la peur, des reins et de l’eau. C’est sensible, atypique et variable.
J’en passe, sans doute, mais l’essentiel est dit : chacun, à sa porte, voit ce qu’il souhaite, hiver compris.
Et… au beau milieu de ces variations, il y a une date, LA date _ marge de manœuvre comprise, c’est la Nature, pas une horloge suisse, d’autant que la seule chose qui ne change pas est que tout change… _ UNE date, donc, soumise à l’évolution de l’axe de rotation terrestre par rapport à la goutte d’eau qui fait déborder l’vase, en gros, une date pouvant évoluer à un ou deux jours près, ici ou là, selon.
Bref !. CETTE date, c’est le 21 décembre. C’est LA date calendaire, LE moment de l’année autour duquel nous commençons, nous les boréaux, à oublier que l’été précédent, nous avions « trop » chaud et, pour finir, LA date autour de laquelle, connexes à l’émotion de peur, les reins gouvernent l’eau dans le corps, à moins que ce soit le contraire. Le 21 décembre, dans l’hémisphère Nord : c’est le solstice d’hiver.
« De quoi parle-t’on, là où il fait chaud ? » Et bien c’est la même date, c’est également un solstice, mais en été. Je schématise bien sûr _ si nous procédions région par région, on serait encore là en 2024_.
« Mais ?!… », me direz-vous, « Ils font quand-même Noël en Australie ?!! »
« Ouh lààà, oui !!, je confirme ! Ils font Noël !… Oui oui !… » Noël est fêté en certains pays austraux, là où il fait chaud quand il fait froid chez nous _ et inversement _.
« Mais ?!… », me redirez-vous, « Noël se fête quand il neige ! (Ça, ça se discute, de + en + d’ailleurs, donc, bon …) le père Noël est habillé pour braver des températures en-dessous de zéro, on réveillonne autour de feux de cheminée, … enfin on s’les pèle !!! »
« Eh oui. Eh ben oui. Et donc… pourquoi ces différences ? Parce que le Noël austral a pour origine… le catholicisme. … Et non : Noël n’est ni uniquement, ni originellement une fête catholique. »
Alors c’est quoi, Noël ?
Et bien c’est à la fois une fête païenne, antique, populaire et religieuse.
Ce sont les traditions de Yule des pays nordiques, du culte perse de Mithra et des Saturnales romaines ; ce sont les sapins plantés devant les habitats nordiques, car ils représentaient la persistance de la vie ; c’est une bûche à brûler du solstice à l’épiphanie, pendant laquelle un esclave était roi ; c’est une période pendant laquelle sont allumées huit bougies sur une durée de huit jours ; c’est une transition dans le cycle luni-solaire, le rallongement des jours, le retour de la lumière, de l’abondance des cultures …
« Noël », ce sont trois évènements païens autour de notre fameux 21 décembre :
* en premier lieu l’Avent et sa couronne de verdure enflammée, transformé en avènement d’un Christ rédempteur,
* ensuite la fête des rois donc, ou épiphanie, pendant laquelle tout le monde partageait cette galette ronde et dorée comme le soleil ; fête transformée, cette fois, en célébration de l’apparition du Christ,
* enfin, la fête des Chandelles, autrement dit des lumières, marquant pour de bon le retour du soleil que l’on retrouve ici dans la forme des crêpes, l’arrivée du printemps, printemps assimilé à Jésus, alors présenté au Temple.
Noël est ce que l’on choisit que ce soit.
Ce qui semble commun à tout cela, c’est cette dichotomie entre la lumière et l’ombre, assimilée de tous temps et par tous à la vie et à la mort, au bien et au mal. De fait, la peur est l’émotion principale de l’hiver, et le solstice : leur apogée. Les fêtes de Noël, c’est aussi notre union, ré-union, en présence ou en conscience, autour du feu, de la chaleur, de la vie ; ce sont les nuits les plus longues et l’énergie la plus basse, invitant à ralentir nos activités liées à l’extérieur et à nous recentrer ; c’est le recommencement des journées qui s’allongent, du soleil qui apparaît, de l’énergie qui s’éveille ; c’est un moment de fête, quelle que soit son allure, une tradition humaine célébrant la Nature.
Il se pourrait qu’aujourd’hui, l’hémisphère sud ait obtenu un Noël en juillet. Le père Noël japonais (je ne plaisante même pas) en aurait même réclamé deux : l’un en décembre, l’autre en juillet. Là, il n’est plus question d’emprunt, de religion, d’arrangements plus ou moins douteux avec les origines, mais bien de pure et simple… consommation. Soit. C’est une version du monde, aujourd’hui.
Pour ma part, j’ai envie d’allumer 8 bougies, du 24 au 31 décembre, un feu de bois dans le jardin si cheminée je n’ai pas, d’offrir quelques présents, pour mon propre plaisir et vivre pleinement chaque étape de l’avant, du pendant, de l’avenir.
Mon engagement ? Ma « résolution » ?
Prendre soin de tout, à commencer par moi.
J’ai triché. J’ai déjà commencé.
Je vous souhaite de somptueuses célébrations du retour du soleil, de la levée de l’ombre. Douce fin d’hivernation et bon réveil à tous.
Strålande Yul

Source: Sébastien Beaucourt, Fêtes et traditions, Le Point Hors-Série, Novembre 2016
https://www.lecielenquestions.fr/post/les-fetes-paiennes-du-solstice-hiver
LA PAIX DU MONDE SAUVAGE
RÉCIT DE PSY 1
VOICI LE PREMIER EXTRAIT DE MES NOTES DE THÉRAPEUTE
Retranscrits avec l’aimable autorisation de mes patients.
Cet homme m’émeut, me touche, me parle directement oui il s’adresse à moi, se confie, se dévoile, s’émeut avec moi, devant moi, se montre fragile, perdu, triste, parfois… à en mourir. Cet homme participe à me réconcilier avec le masculin, son image dévoyée. J’avais, au fond, la certitude que l’homme fort sur du papier glacé était une imposture ; je le sais, je sais que je le sais, mais les vécus ont la vie dure et les croyances viennent les voiler.
Je vous soutiendrai aussi longtemps que nécessaire et que vous me le permettrez. Ensemble, nous ne trouverons pas de sens, nous le chercherons, ce sera peut-être là notre secret.
Merci pour l’émotion par deux fois partagée, merci de m’entendre, de me faire confiance ; qui pourrais-je bien être pour ne pas m’apercevoir, ni mettre en avant les nombreuses qualités qui font de vous celui que je connais.
Avancer main dans la main avec la finitude, non comme une fin en soi mais comme nouveau prélude.
Virer les papiers, les trier, les brûler, ne plus jeter l’opprobre sur le torchon usé.
Je vous rencontre avec plaisir et petit à petit, je grandis avec vous et pour cela, merci.
HEUREUX ?
Commentaires desactivés.
MERCI
Pour votre qualité de présence, votre humanité, vos partages, vos tentatives, vos échecs, vos avancées, en terrains minés, ombragés, insécures, joyeux, brumeux, essentiels, précieux.
Merci pour votre engagement, envers vous-même, envers moi, envers la possible transformation de vos craintes, de vos souffrances, en ouverture à votre monde et au monde entier.
Merci de me faire confiance, de croire en vous, au fond, tout au fond parfois…
Merci de donner tout son sens à mon être-thérapeute.
Je suis fière de vous accueillir et de vous accompagner. Et émue, chaque fois, de vous quitter.
Bravo. Merci. Infiniment.
COMBIEN DE PRINTEMPS?
* ancien français « primever » : « printemps » –> primevère
* composé latin « primus tempus » : la « bonne saison »
* la première des 4 saisons, le « temps du jeune âge », avoir « quatre-vingt printemps »
* « période pendant laquelle des espoirs de libération, de progrès, semblent sur le point de se réaliser »…
THÉRAPEUTE HOLISTIQUE
Que ce soit en consultation individuelle, de couple ou avec des sœurs & frères, la psychothérapie que je pratique est une thérapie holistique.
C’est la personne que je suis qui a influencé le choix de la « méthode » Gestalt-thérapie par rapport à d’autres. En ce sens, je m’amuse souvent à dire que mon métier est une déformation personnelle plutôt que l’inverse. Et c’est effectivement plus juste pour moi.
Les origines des mots « thérapie » et « holisme » sont « therapeia » se traduisant par « cure, soin » et « holos », qui signifie « entier, global ».
Pour expliquer simplement en quoi la Gestalt-thérapie est une thérapie holistique, voici un extrait d’un petit livre intitulé La Gestalt-thérapie :
« Le Gestalt-thérapeute essaie d’approcher l’expérience de son patient dans sa globalité.Ceci veut donc dire qu’il prend en compte les dimensions corporelles et émotionnelles, aussi bien que cognitives, intellectuelles, comportementales, oniriques, imaginaires, expressives et autres de la personne qu’il accompagne, et qu’il peut se servir de ces dimensions pour entrer en contact avec lui.Mais cela veut dire aussi qu’il ne sépare pas ce que notre langage nous a appris à séparer : le corps d’un côté et l’esprit de l’autre, par exempleLe « corps », ou l’ « émotion » (ne) sont (que) des modalités partielles de l’expérience d’un sujet, modalités parfois fragmentées ou isolées dans des processus pathologiques et ce n’est certes pas en les abordant de façon séparée qu’on aidera le sujet à refaire son unité.
Jean-Marie Robine : fondateur de l’Institut Français de Gestalt-Thérapie (IFGT),dans lequel j’ai été formée et accessoirement créé l’année de ma naissance
Nous ne sommes ni un estomac, un cœur, un petit doigt,
ni un cerveau gauche, reptilien ou droit.
Nous ne sommes ni un rêve ni un cauchemar de notre enfance,
nous ne sommes pas non-plus ce que de nous l’ « on » pense.
Nous ne sommes ni tristesse, colère, appréhension ou joie,
Mais bien plus que cela nous sommes tout ça à la fois.
Et contrairement à nos croyances, de part et d’autre influencées,
il y a plus d’aisance à être un tout que morcelé-e-s.
Marie Drouart