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SALON RESPIRE LA VIE VANNES 2023
Sortez vos agendas !
Le Salon RESPIRE LA VIE « Bio, Bien-être et Habitat sain », se tiendra à VANNES, PARC DES EXPOSITIONS, du vendredi 7 au dimanche 9 AVRIL 2023.
J’y serai présente dans le secteur « Développement personnel, Médecines douces, Thérapeutes, Formations & Massages » afin de répondre à vos questions, de discuter avec vous et d’accueillir vos souhaits et besoins de soutien professionnel. Il ne s’agira pas de pratiquer une psychothérapie « sauvage » dans l’enceinte du salon, mais bien d’échanger un instant à quelques minutes, avec la possibilité d’envisager une nouvelle prise de contact par la suite.
Formée à l’Institut Français de Gestalt-thérapie (IFGT) ainsi qu’ à l’École du Couple, je suis régulièrement formée et supervisée. Adhérente au Collège de Gestalt-Thérapie (CEGT), je respecte sa charte éthique et son code de déontologie, ainsi que celui du Syndicat National des Praticiens en Psychothérapie relationnelle et Psychanalyse (SNPPSY).
Le réseau Zen & Bio, organisateur du salon, respecte, pour sa part, une Charte de sélection des exposants correspondant suffisamment à mes valeurs pour m’avoir fait décider d’y participer. En voici deux extraits :
« Le Réseau Zen & Bio met en place une charte de sélection rigoureuse avec la garantie d’une éthique pour les visiteurs, de produis bio, naturel et des services de qualité.
Le comité de sélection s’assure que les critères soient respectés pour tous les produits et services présentés, dans le respect d’une démarche environnementale. […] Les thérapeutes sur le salon nous fournissent leurs diplômes, certificats et CV relatant leur expérience et nombre d’années réalisées en tant que praticien. Seuls les thérapeutes ayant des formations professionnalisantes et sérieuses sont acceptés. »
VIVRE ENSEMBLE
A l’occasion d’une autre, j’ai réinterrogé l’une de mes opinions, car à son occasion, nous étions alors deux à douter…
Quelle belle proposition quand vivre ensemble est intimement et librement choisi, quelle déconvenue quand Vivre Ensemble est injonction d’une cohabitation harmonieuse entre individus. Un bel accord conditionné à l’interdiction du dés-accord, la maîtrise de l’expression, des émotions, de l’expression des émotion, à la pacification prématurée du conflit, c’est à dire à son interdit.
Dans mon entendement, j’ai depuis longtemps le sentiment d’être rejetable car différente, dans le sens où il m’est difficile de vivre avec / vivre ensemble en permanence. Je suis hypersensible, « empathique » ou plutôt émotive et très concernée. J’ai besoin d’être seule plus souvent que la moyenne affichée, pour me recentrer sur moi et agir au mieux de mes capacités. Avec le temps, j’ai commencé puis continué à me défendre de cette étrangeté, en réalisant que ce trait d’ antilibéralisme aux accents de vieux communisme agressif, m’assujettissait (paradoxalement) en une position d’individu-désirant-coupable. Oui, j’ai besoin de solitude. Récurrente et déroutante confusion entre solitude et isolement. Au fur et à mesure, j’ai questionné la radicalité de diverses positions précises et fermées, y compris en moi.
Je me sens depuis longtemps textuellement « divisée », séparée en deux au niveau du ventre. J’ai également d’autres signes distinctifs d’une sorte de pathologie de la globalité: préférence pour les « mi »-saisons, plus apaisantes que l’été et l’hiver, très critique à l’égard de la mondialisation, me révélant conservatrice en ce qui concerne le « vieux monde », son architecture, sa Nature (questionnement récurrent au sujet des invasives, par exemple), étant plutôt entière dans mon tempérament, capable d’autant de souffrance et de haine, que de bonheur, d’amour, etc.
J’ai questionné ce « OU » (vivre ensemble ou séparément, yin ou yang, homme, femme, etc…) en ayant constaté, au bout de plusieurs années à fonctionner ainsi, que cela n’était pas efficace pour accéder à un bien-être durable. Je réalise, en écrivant, qu’il y a un domaine dans lequel je me suis toujours trouvée au milieu: les études. Comme si j’avais toujours incarné sans le savoir le chemin plus important que la destination, je m’en sortais toujours avec des résultats satisfaisants mais bof.
Bref. La Gestalt-thérapie m’a alors proposé le « ET ». Je dis bien « proposé », car j’ai eu cette perturbante possibilité de choisir entre mon option habituelle et cette nouveauté. Quelle horreur pour une indécise comme moi. Mais la Gestalt-thérapie, mes Gestalt-thérapeutes, mes… choix de thérapeutes, de formateurs, de pairs, n’ont eu de cesse de rester dans la proposition et de veiller, patiemment, à ce que j’apprenne à choisir. C’est un travail en cours et je suppose que ça le restera. C’est un chemin, le mien et, comme le prouve mon passé scolaire, c’est bien lui que je préfère au résultat. Ou plutôt : je choisis de prendre soin du chemin qui aura une « fin », dont je suis consciente sans en être inquiétée. Il s’agit pour moi de vivre au présent, de regarder, chérir et panser mon passé et poser tranquillement un pied en avant.
En ce qui concerne, donc, vivre ensemble ou séparément, j’observe que : je ne vis pas seule puisqu’avec moi-même ; je vis seule dans le sens sociétal de la chose, ce qui, au fond, m’intéresse sans me soucier ; je peux, si je le souhaite, m’accompagner d’êtres vivants – et parfois même d’êtres humains – avec lesquels échanger, évoluer, construire, déconstruire, rêver. Mon ou est donc un et.
Déconstruire ma version du vivre avec, mon passé sans cesse actualisé du vivre avec, m’apprend à apprécier de mieux en mieux de vivre sans. Et inversement.
Questionner mes envies et mes besoins m’apprend à les distinguer, les sélectionner et raccourcir sérieusement la liste, ce qui me permet (derechef) de continuer à approcher l’un de mes besoins fondamentaux : laisser sur cette planète une empreinte la plus légère possible ; et l’exercice précédent, de laisser quand-même une empreinte.
Tout se tient. J’existe en tant qu’individu dans l’ensemble de la diversité des individus qui existent.
« Je ne sais pas quoi faire ? J’ai peur de vivre seule, j’ai peur qu’il me quitte ou de le quitter… parce que j’ai peur de vivre seule. Je sais, c’est égoïste. Mais je deviens quoi si je suis seule ? Une célibataire au milieu de sa vie, qui en a gâché une bonne partie en étant accompagnée et gâchera certainement le reste parce qu’elle sera seule ?! Ça sert à quoi ? Ça n’a pas de sens. »
« De quoi avez-vous besoin ? Comment puis-je vous aider ? »
« Je n’sais pas. »
Silence.
Émotion.
Présence.
Larmes.
Soutien.*
Bienvenue en thérapie.
* cet extrait est créé, il n’est pas en lien avec l’un-e de mes patient-e-s.
LA PAIX DU MONDE SAUVAGE
RÉCIT DE PSY 1
VOICI LE PREMIER EXTRAIT DE MES NOTES DE THÉRAPEUTE
Retranscrits avec l’aimable autorisation de mes patients.
Cet homme m’émeut, me touche, me parle directement oui il s’adresse à moi, se confie, se dévoile, s’émeut avec moi, devant moi, se montre fragile, perdu, triste, parfois… à en mourir. Cet homme participe à me réconcilier avec le masculin, son image dévoyée. J’avais, au fond, la certitude que l’homme fort sur du papier glacé était une imposture ; je le sais, je sais que je le sais, mais les vécus ont la vie dure et les croyances viennent les voiler.
Je vous soutiendrai aussi longtemps que nécessaire et que vous me le permettrez. Ensemble, nous ne trouverons pas de sens, nous le chercherons, ce sera peut-être là notre secret.
Merci pour l’émotion par deux fois partagée, merci de m’entendre, de me faire confiance ; qui pourrais-je bien être pour ne pas m’apercevoir, ni mettre en avant les nombreuses qualités qui font de vous celui que je connais.
Avancer main dans la main avec la finitude, non comme une fin en soi mais comme nouveau prélude.
Virer les papiers, les trier, les brûler, ne plus jeter l’opprobre sur le torchon usé.
Je vous rencontre avec plaisir et petit à petit, je grandis avec vous et pour cela, merci.
HEUREUX ?
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MERCI
Pour votre qualité de présence, votre humanité, vos partages, vos tentatives, vos échecs, vos avancées, en terrains minés, ombragés, insécures, joyeux, brumeux, essentiels, précieux.
Merci pour votre engagement, envers vous-même, envers moi, envers la possible transformation de vos craintes, de vos souffrances, en ouverture à votre monde et au monde entier.
Merci de me faire confiance, de croire en vous, au fond, tout au fond parfois…
Merci de donner tout son sens à mon être-thérapeute.
Je suis fière de vous accueillir et de vous accompagner. Et émue, chaque fois, de vous quitter.
Bravo. Merci. Infiniment.
Commentaires desactivés.
ACCUEIL
Psychopraticienne en Gestalt-thérapie, je vous reçois en thérapie individuelle, de couple et pour sorofratrie.
Je vous accueille en présentiel, au 89 avenue Édouard Herriot à VANNES (Morbihan) et en visioconférence.
Salariée portée par la société HELIA Portage _ n° Siret: 493 742 050 00021, j’accepte le règlement de mes honoraires par espèces, par chèque et par virement bancaire.
Pratique non-conventionnelle ne se substituant pas à un diagnostic ou traitement médical.
QU’EST-CE QU’UNE PSYCHOTHÉRAPIE?
ET COMMENT PEUT-ELLE NOUS AIDER?
Beaucoup se posent cette question, parfois par simple curiosité, plus souvent parce qu’il y a un besoin d’aide et que l’on connaît trop peu le potentiel de cette ressource-là.
Parce qu’il est compliqué, même angoissant, de faire ce saut dans le vide qu’est contacter un-e « psy », je mets en avant aujourd’hui le livre d’Anne Arthus-Bertrand : JE de miroirs, aux éditions Seuil. Psychothérapeute, Anne Arthus-Bertrand écrit de façon fluide et juste son témoignage de thérapeute.
Cet ouvrage accessible par toutes et tous, est aussi éclairant pour les thérapeutes _tous les thérapeutes_, que pour leurs patients. Il l’est également et surtout pour celles et ceux qui songent à faire appel à un-e psy… et n’ont pas encore osé ou pris le temps.
Partant de son expérience personnelle, Anne Arthus-Bertrand explore ici les arcanes d’un métier, finalement peu connu et mal compris, tout entier tourné vers la souffrance des autres. Avec honnêteté et tact, elle raconte son parcours et dévoile comment se construit petit à petit une alliance thérapeutique entre elle et son patient. Elle enrichit sa perception de la relation en nous montrant comment l’épanouissement de chacun est lié à diverses interactions avec son environnement.
VIVRE L’HIVER
Du sens de l’hiver…
*Nom latin hibernum « hiver » : saison la plus froide de nos quatre saisons et symbole de tristesse, de vieillesse et de mort
*Verbe latin hibernare « hiberner » : entrer dans un état d’engourdissement protégeant du froid hivernal et sens figuré d‘inaction, passivité…
*Même racine hibernare « hiverner » : passer la mauvaise saison à l’abri : préserver ses forces en attendant tranquillement le retour du soleil.
VIOLENCE DANS LE COUPLE
Oui : le pourcentage de femmes tuées sous les coups de leurs compagnons est significativement plus élevé que celui des hommes tués sous ceux de leurs compagnes. Et oui : le pourcentage de femmes violentées est significativement plus élevés que celui des hommes.
Cela étant dit, au-delà de la raison évidente de ma féminité, c’est mon animale-humanité toute entière qui me donne envie de partager ici quelques paragraphes choisis de Femmes sous emprises, de Marie-France Hirigoyen, car je souhaite particulièrement mettre en avant le fait que n’apparaisse pas, dans le sous -titre : Les ressorts de la violence dans le couple, la question de genre, mais bien celle de l’entité couple.
Oui… je crains la polémique, oui. Mais je suis aussi en capacité d’admettre que la violence n’est ni une question de genre, ni une question d’individu-e isolé-e. Que signifient les deux phrases qui précèdent? Que j’ai rencontré la violence de l’Autre et que j’ai rencontré la mienne.
A celles et ceux que cela intéresse, que cela touche de près, de loin ou d’ailleurs, la violence-de-couple est bien plus complexe que ça et Marie-France Hirigoyen en détaille très bien les amonts et combinaisons. Au fait : qu’est-ce que la violence? C’est un coup? Qu’est-ce qu’un couple? Une faible femme et un tyran?… etc.
« D’une façon générale, la violence est difficile à penser, ce qui explique que nous ayons du mal à la repérer. Nous ne voulons pas la voir en nous, même si accepter notre ambivalence nous permettrait de mieux la combattre. »
« En ce qui concerne les couples [...] Nous avons du mal à croire que cette violence ordinaire se produit dans des familles ordinaires. [...] On préfèrerait reléguer cette problématique aux marges, l’attribuer aux classes sociales défavorisées. Or, il existe des individus violents dans tous les milieux. Nous avons du mal à le croire, aussi, lorsque la violence est l’œuvre d’un notable, à plus forte raison de quelqu’un qui est supposé protéger ou soigner, comme un magistrat ou un médecin, on préfère alors mettre en doute le témoignage de la victime. [...] Nous voulons continuer à croire aux stéréotypes véhiculés par les médias : deux êtres se rencontrent, s’aiment et vivent heureux. Au fond, nous avons peur de la violence qui sommeille en nous. »
« La difficulté qu’il y a à analyser la violence dans le couple vient de la tentation [...] de la rendre indépendante de la subjectivité des acteurs. Un premier obstacle vient du fait que ce qui est inacceptable en la matière varie d’une époque à l’autre, d’une société à l’autre et, bien évidemment, d’un couple à l’autre. Le seuil de tolérance de chacun est fonction de son histoire et de sa sensibilité, mais nous verrons que ce seuil peut être modifié par la nature de la violence subie et, en particulier, par la mise sous emprise. »
« Certaines théories tendent à assimiler violence et force. Dans ce cas, la première serait naturelle, biologique, propre à toutes les espèces animales. Notons que les animaux ne connaissent pas la violence, mais des mouvements de rivalité et de prédation. Une autre confusion est souvent faite avec l’agressivité normale et ses manifestations visibles, la colère ou le conflit. Or, l’agressivité est une tendance naturelle et saine, même si elle peut entraîner frustration ou chagrin. Dans toute relation et, à plus forte raison, dans une relation amoureuse, il y a de l’ambivalence et de l’agressivité qui se vivent à travers des conflits ou des affrontements. Il s’agit d’un phénomène positif, car, quand on n’est pas d’accord avec quelqu’un, argumenter, même de façon véhémente, est une façon de reconnaître l’autre, de tenir compte de sa réalité. Dans la violence, au contraire, l’autre est empêché de s’exprimer, il n’y a pas de dialogue. il est nié dans son intégrité. »
« C’est la proximité affective qui crée la gravité de cette violence ; là où circulent les affects les plus forts peuvent émerger les souffrance les plus intenses. C’est une domination du plus fort sur le plus faible, et, bien évidemment, la femme est culturellement la plus faible. La violence peut être exercée par un homme à l’égard d’une femme, par une femme à l’égard d’un homme ou par n’importe quelle personne à l’égard de son partenaire dans un couple homosexuel ; néanmoins, pour des raisons qui tiennent à la structure même de la société, celle qui est exercée envers les femmes est de loin la plus répandue. Dans 98% des cas recensés, l’auteur est un homme. »
« Le discours actuel dénonçant la violence faite aux femmes peut être dangereux s’il n’est pas nuancé, car il tend à opposer hommes et femmes. Il ne sert à rien de creuser encore plus le fossé entre les sexes et de considérer toute la population masculine comme potentiellement violente. S’il faut tenir compte de la violence psychologique, il ne s’agit pas non-plus d’en faire un problème juridique. Il serait plus utile de lutter contre les mentalités sexistes des hommes, d’éduquer les garçons à respecter les filles et de libérer les deux sexes des stéréotypes qui leurs sont attribués. »
Et il ne s’agit là que de l’introduction…
Pensée pour mon amie-humaine Christiana Baptiste, co-créatrice de l’Espace Femmes de l’association Steredenn, à Dinan, Côtes d’Armor.