Gestalt-thérapie Sud Bretagne


  • Accueil
  • > Archives pour janvier 2022

NOTRE NATURE INSTINCTIVE

Lorsque nous doutons de nos repères habituels, que nous nous sentons écartelé-e-s entre plusieurs possibilités et qu’il nous semble que personne ne peut nous aiguiller, il est certainement temps de choisir.

Il est bon de questionner ses repères habituels, il est plutôt bon aussi de ne pas avoir qu’une seule possibilité et, oui : il est bon de pouvoir s’appuyer sur nos ressources extérieures ; ET il existe une ressource que nous mésestimons. Paradoxalement, il s’agit avec elle de ne pas réfléchir et de songer plutôt ; c’est elle qui nous dit que là, il est certainement temps de choisir, c’est elle qui nous pousse à chercher encore, ailleurs, autrement, c’est elle encore qui nous aiguille lorsque nous faisons taire nos raisons, c’est la claire-voyante, c’est nous-même, c’est notre vécu d’individu et notre vécu ancestral. Paradoxalement, elle peut nous sembler faire défaut lorsqu’elle est à la fois notre meilleure option. Notre intuition.

Peut-être la reconnaissance de l’intuition est-elle la plus facile des tâches, mais il est beaucoup plus épuisant et par là même beaucoup plus satisfaisant d’avoir pour but de la conserver en toute conscience, de laisser vivre ce qui doit vivre et mourir ce qui doit mourir.

IMG_2487_4

VASSILISSA LA SAGE

Dans ce rêve initiatique , Baba Yaga est la nature instinctive déguisée en sorcière. Le terme sorcière (witch), tout comme le terme sauvage, a fini par avoir une connotation péjorative, mais autrefois, on appelait ainsi les guérisseuses [...], le terme witch étant dérivé du terme wit, qui signifie sage. C’était avant que des cultures porteuses de l’image religieuse d’un Dieu-seul-et-unique ne commencent à balayer les cultures panthéistes plus anciennes [...]. Qu’importe. L’ogresse, la sorcière, la nature sauvage et toute autre criatura, tout autre aspect intégral de la psyché féminine que la culture juge horribles sont les bénédictions mêmes que les femmes doivent souvent ramener à la surface.

Extrait  de Femmes qui courent avec les loups, histoires et mythes de l’archétype de la femme sauvage, de Clarissa Pinkola Estés, psychanalyste, conteuse, femme <3.

 Ce livre est l’une de mes ressources extérieures… Et qui me guide vers lui lorsque j’ai le nez dans ma bibliothèque ?


QU’EST-CE QU’UNE PSYCHOTHÉRAPIE?

ET COMMENT PEUT-ELLE NOUS AIDER?

Beaucoup se posent cette question, parfois par simple curiosité, plus souvent parce qu’il y a un besoin d’aide et que l’on connaît trop peu le potentiel de cette ressource-là.

Parce qu’il est compliqué, même angoissant, de faire ce saut dans le vide qu’est contacter un-e « psy », je mets en avant aujourd’hui le livre d’Anne Arthus-Bertrand : JE de miroirs, aux éditions Seuil. Psychothérapeute, Anne Arthus-Bertrand écrit de façon fluide et juste son témoignage de thérapeute.

Cet ouvrage accessible par toutes et tous, est aussi éclairant pour les thérapeutes _tous les thérapeutes_, que pour leurs patients. Il l’est également et surtout pour celles et ceux qui songent à faire appel à un-e psy… et n’ont pas encore osé ou pris le temps.

Partant de son expérience personnelle, Anne Arthus-Bertrand explore ici les arcanes d’un métier, finalement peu connu et mal compris, tout entier tourné vers la souffrance des autres. Avec honnêteté et tact, elle raconte son parcours et dévoile comment se construit petit à petit une alliance thérapeutique entre elle et son patient. Elle enrichit sa perception de la relation en nous montrant comment l’épanouissement de chacun est lié à diverses interactions avec son environnement.

Je_de_miroirs


Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus